mardi 10 décembre 2013

Madiba

Quand j'étais petite, j'ai hérité d'un tee-shirt. Il était déjà usé pour l'époque (on devait être début ou mi-80'), avec le contour de l'Afrique, colorée de jaune et vert avec des barreaux. Il y avait la tête d'un type un peu gros en travers et il était écrit "Free Mandela". J'ai porté ce tee-shirt de nombreuses années. Je me suis attirée de nombreux sourires en le portant. J'ai toujours adoré ce tee-shirt. Puis j'ai grandi, j'ai appris et je l'ai aimé encore plus. Le tee-shirt et l'homme.

Je me sens très affectée par son décès. J'ai cherché des mots pour partager ce sentiment mais ils m'échappent. C'est un peu confus. Et puis ce matin, en écoutant La Première j'ai su. En fait c'est Thomas Gunzig qui l'a su. Parce qu'à vouloir dire de belles choses c'est vrai qu'on s'emmêle les pinceaux et on fini par dire des conneries. Au plus simple, au plus efficace, car trop d'hommage tue l'hommage... (il ne faut pas avoir peur de cliquer, le lien ne mène pas à Robben Island).

Et pour ceux qui trouveront que cela manque de poésie, il restera toujours la lecture d'Invictus.

"Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody but unbowed.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade.
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul".

William Ernest Henley







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