jeudi 29 mai 2014

Phenomenal Woman


"There is no greater agony than bearing an untold story inside you"
Goodbye Maya Angelou
 

You may write me down in history
With your bitter, twisted lies,
You may trod me in the very dirt
But still, like dust, I’ll rise.

Does my sassiness upset you?
Why are you beset with gloom?
‘Cause I walk like I’ve got oil wells
Pumping in my living room.

Just like moons and like suns,
With the certainty of tides,
Just like hopes springing high,
Still I’ll rise.

Did you want to see me broken?
Bowed head and lowered eyes?
Shoulders falling down like teardrops,
Weakened by my soulful cries?

Does my haughtiness offend you?
Don’t you take it awful hard
‘Cause I laugh like I’ve got gold mines
Diggin’ in my own backyard.

You may shoot me with your words,
You may cut me with your eyes,
You may kill me with your hatefulness,
But still, like air, I’ll rise.

Does my sexiness upset you?
Does it come as a surprise
That I dance like I’ve got diamonds
At the meeting of my thighs?

Out of the huts of history’s shame
I rise
Up from a past that’s rooted in pain
I rise
I’m a black ocean, leaping and wide,
Welling and swelling I bear in the tide.

Leaving behind nights of terror and fear
I rise
Into a daybreak that’s wondrously clear
I rise
Bringing the gifts that my ancestors gave,
I am the dream and the hope of the slave.
I rise
I rise
I rise.
 
"Still I Rise". 

Lying, thinking
Last night
How to find my soul a home
Where water is not thirsty
And bread loaf is not stone
I came up with one thing
And I don’t believe I’m wrong
That nobody,
But nobody
Can make it out here alone.

Alone, all alone
Nobody, but nobody
Can make it out here alone.

There are some millionaires
With money they can’t use
Their wives run round like banshees
Their children sing the blues
They’ve got expensive doctors
To cure their hearts of stone.
But nobody
No, nobody
Can make it out here alone.

Alone, all alone
Nobody, but nobody
Can make it out here alone.

Now if you listen closely
I’ll tell you what I know
Storm clouds are gathering
The wind is gonna blow
The race of man is suffering
And I can hear the moan,
‘Cause nobody,
But nobody
Can make it out here alone.

Alone, all alone
Nobody, but nobody
Can make it out here alone.
 
"Alone" 


lundi 19 mai 2014

52/52

A portrait of my children, once a week, every week, over a year
The last round. 

Lola: Elle a eu cinq ans. 
Alma: Elle n'a jamais assez de chocolat.

dimanche 18 mai 2014

Bac à sable

"Par la vie, pour la vie" - Ovide Decroly

Chère toi,

reine des bacs à sable, reine de la classe, reine des amitiés qui se font et se défont. Je t'ai croisée hier et je n'ai rien eu à te dire. Il m'est revenu que tu en étais perplexe, troublée ou perdue. Très certainement surprise. Il y aura bientôt vingt ans qu'on ne partage plus les bancs de l'école. Tu as été  de mes bacs à sable de maternelle, de mes primaires et de mes secondaires. En ta présence je me sentais rejetée, manipulée, utilisée, ignorée. Peut-être qu'au milieu de tout ça tu me trouvais sympa, un peu quand même, j'aime encore à le croire. Peut-être n'avais-tu pas conscience que tu étais une méchante fille. Une de celle qui décide si on fait partie ou non du groupe et si on est quelqu'un de bien. A cet âge les enfants pensent encore que leur valeur est celle qu'on leur accorde. Alors moi et nombre d'entre autres on s'est sentit un peu nuls. Un peu à côté de la plaque, pas dans les standards. Parce que les standards tu les dictais bien sûr. Tu avais certainement tes raisons. Peut-être que tu n'étais pas heureuse en famille ou que quelqu'un t'a fait du mal. Peut-être. Mais il y a beaucoup d'enfants qui n'ont pas eu la part facile, comme moi, et qui n'en étaient pas pour autant des meneuses, destructrices de confiance en soi. C'était peut-être aussi ce qui te manquait ou que tu jalousais et nous en priver te rassurait? C'est ce que nos mères nous racontaient en tout cas pour nous consoler de tes vexations quotidiennes. Hier on s'est revues pour la troisième fois en 16 ans. Tu ne te  rappelles pas de la première fois - tiens pourquoi n'en suis-je pas étonnée. La deuxième fois je t'ai trouvée ridicule mais je me suis trouvée tout aussi ridicule d'avoir été blessée pendant toutes ces années. Je t'ai vue et tu m'as fait pitié. Tu étais profondément ordinaire. Je ne t'aurais pas connue auparavant que tu n'aurais pas attiré mon attention. Tu es de ces personnes avec qui je ne sympathiserais pas aujourd'hui, peut-être même que je n'aimerais pas. Et puis hier soir on s'est revues pour la troisième fois. Et je n'ai pas été au-delà du bonsoir de politesse. Je ne me suis même pas embarrassée d'un au revoir. Tu as cru que je te faisais la gueule. Pas même. Comme tu peux être encore si égocentrique après toutes ces années. Toi, toujours toi. Je ne me suis simplement pas embarrassée de feindre un intérêt que je n'ai pas. Et je n'avais pas envie de partager ma vie. Avec toi. Le temps a passé et j'ai changé. J'ai fait de merveilleuses rencontres qui n'ont pas manqué de me dire la fille formidable que j'étais et que je suis toujours. Des gens qui m'ont laissée être ce que je suis et qui m'ont aimée pour cette raison bien précise. Le temps m'a donné la valeur, ma valeur. Alors j'aurais pu te jeter au visage la longue liste des merdes que tu m'as faites et la toute aussi longue liste de mes réussites personnelles. Mais là encore j'ai mûri. Je n'ai rien à prouver ou à démontrer. Si tu veux me connaître il est un peu tard. Tu as eu 14 ans pour le faire. Je suis persuadée que si ces mots se frayent un chemin jusqu'à toi tu n'en comprendras pas grand chose. Sans doute en seras-tu choquée et, te connaissant, un peu flattée (ravie même de prendre ton air ingénu en l'évoquant avec tes amis autour d'un verre de vin - tu sais que j'ai raison).  Mais finalement même ce titre de reine de bac à sable ne résiste pas aux marées. Des années plus tard ton aura a disparu en emportant tout le mal que tu as pu faire. Il ne reste que toi. Et tu m'indiffères.

Si je prends le temps ce soir d'écrire ces quelques lignes c'est pour deux autres petites filles que je connais mieux que personne parce que je les ai mises au monde. Chaque jour je leur rappelle leur valeur et leur beauté. Je les accompagne dans leur épanouissement au monde. Je les encourage à s'ouvrir aux autres, à jouer, à rire, à se montrer tolérantes et à donner une chance à tous. J'ai retenu ma leçon. 

lundi 12 mai 2014

51/52


A portrait of my children, once a week, every week, over a year

Lola: Elle cueille les fleurs jaunes parce que sa maman les aime vraiment beaucoup et qu'elle aime sa maman.
Alma: Un père, une fille et un homard.

mardi 6 mai 2014

50/52


A portrait of my children, once a week, every week, over a year

Lola: Fille à papa...
Alma: ...chez Nonna.