samedi 23 novembre 2013

Astro * shopping

...ou comment l'astrophysique me sauve (parfois) de folies dépensières inutiles. Et parce qu'il m'arrive parfois de brièvement penser à la finitude des choses, aux priorités et à mon compte en banque.

Il y a bien longtemps j'ai vu un reportage sur les planètes comme seul peut en diffuser France 5, Arte ou la RTBF aux heures creuses. Passionnant. Depuis, quand je pense aux étoiles, aux planètes, aux galaxies et aux univers, faut que j'aille piocher dans ma boîte d'Alprazolam. Je ne suis pas une scientifique de nature mais par contre je suis une grande angoissée.

Alors en substance le documentaire parlait de la création de l'univers, de son expansion et de sa fin avec la quasi certitude que notre planète sera avalée par une géante rouge. "En astronomie, une géante rouge est une étoile ayant évolué en dehors de la séquence principale, devenant ainsi géante.  Il est estimé que le Soleil deviendra une géante rouge d'ici environ 5 milliards d'années. La taille de notre étoile dépassera alors l'orbite de la Terre, le Soleil aura un rayon au minimum de 200 fois celui actuel"UNE GÉANTE ROUGE je disais donc. Bref on finira archi-cuits dans l'écrasante brûlure du soleil. En général je passe beaucoup de temps à tenter d'effacer de ma mémoire ce reportage. Sauf, je dis bien sauf, quand viennent les périodes critiques de dépenses inutiles. Il y a en a de plusieurs sortes parce que la tentation est aussi infinie que l'univers. Les moments rien, où la dépense est occupationnelle  (par exemple faire une balade en ville avec le bébé ou coincée à la maison avec le bébé et faire un tour sur le net). Les moments récompenses (où ma logique s'exprime à contre sens) quand j'ai passé une longue période à ne pas dépenser, à sagement économiser et que je prends conscience que j'ai bien plus que je ne l'imaginais sur mon compte en banque. Je me récompense de cette bonne fortune en la dépensant. Cette période est souvent suivie de la prise de conscience que ces économies étaient en vue d'un pépin qui ne manque pas d'arriver par la suite. Et last but not least les dépenses de fêtes (en foutre plein la vue, compenser les manquements de l'année, envie de faire plaisir, abondance).

En 2012, je m'étais épargné de grosses dépenses en vue de la fin du monde. Oui j'avais cette fois réfléchi à contre sens en ne dépensant pas puisque je n'en profiterais pas au lieu de dépenser à loisir en me disant que c'était là l'occasion ou jamais. Bien m'en prit, la fin du monde n'a pas eu lieu. 

2013 sent la fin et toutes les fêtes qui vont avec me titillent le portefeuille. Je vais donc allumer ma télé et espérer qu'ARTE rediffuse de passionnants reportages sur notre mini mini mini planète dans l'univers INFINI et autres thématiques économiques. Parce que finalement tout finira en cendres alors à quoi bon dépenser?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire