lundi 29 juin 2015

26/52


A portrait of my children, once a week, every week, in 2015

Lola: Ma pirate, elle a toujours été ma pirate. Allez savoir. 
Alma: Funny Faces et Oasis / Une fin d'après-midi en tête à tête.

Elles sont investies, même si ce n'est pas toujours sur le même projet. 

Here's the link to Jodi's 52 Project of the week. Enjoy!


mardi 23 juin 2015

25/52


A portrait of my children, once a week, every week, in 2015

Lola: Elle a toujours une histoire au coin des lèvres.
Alma: Mademoiselle est patiente avec sa mère.

Elles dansent autour du Vélo Sacré à l'electrosound de Barbapapa.

jeudi 18 juin 2015

Je ne suis pas Edith Piaf

Je suis pleine de vie et de joies. Et de regrets aussi. 

Je regrette ces amours qui ont trop duré, ceux qui auraient du prendre fin bien avant ça. Ceux que j'ai aimés pour les mauvaises raisons. Et à qui j'ai fait du mal. Ces amours qui n'étaient pas eux, ni moi non plus. Je regrette ces amours que je n'ai pas su saisir. Ces chances que je n'ai pas données, à moi surtout de les vivre. Ces rencontres improbables faites de choix et de renoncements aussi.

Je regrette de ne pas avoir écouté mes grands-mères avant leur mort. Je regrette de ne pas avoir pris leur main ni pris le temps. Je regrette d'avoir été à la recherche de solution, à défaut de donner l'attention. Je regrette ces morts qui n'ont pas eu le temps de raconter leurs histoires, bribes et souvenirs qu'on se passe. A chaque fois un peu moins vraies, à chaque fois un peu plus belles et moins réelles.

Je regrette les portes que j'ai claquées pour de mauvaises raisons, faute de mots pour ouvrir ma colère à l'échange que je peinais à demander. Je regrette les portes que je n'ai pas claquées sur les mensonges et les faux semblants. Je regrette de les avoir fait miens. Je regrette de les porter gravés au coeur.

Je regrette de ne pas avoir eu les mots. Ni même avoir eu conscience de ce dont j'avais tant besoin.
Je regrette de ne pas avoir fait ce qu'il fallait et de ne pas avoir été celle que je voulais.
Je regrette de ne pas avoir eu confiance, je regrette d'avoir eu peur. Et comme je regrette que ce soit toujours ce qui me fait défaut. 

On ne peut rien changer. Faut-il ça aussi le regretter? 

J'aimerais simplement un rabe de temps avec les gens. Rattraper des mots partis trop vite, dire ceux qui ne sont pas venus. Dire encore une fois, une dernière fois, tout ce que je sais depuis.

Alors. 

Le bien et le mal ne me sont pas égaux.
Je ne peux pas payer, balayer, oublier et me foutre du passé. 
Je ne peux pas allumer le feux sur mes souvenirs. 
Mes chagrins et mes plaisirs me sont précieux.
Je n'ai pas balayé mes amours.
Je ne pars pas de zéro.

C'est vrai, il y a bien cet amour là qui m'a fait commencer.

Mais non, je ne suis pas Edith Piaf.
Et ça je ne le regrette pas.



 
Do the best you can, until you know better. 
Then when you know better, do better. 

- Maya Angelou -

lundi 15 juin 2015

24/52


A portrait of my children, once a week, every week, in 2015

Lola: le hamac, jeu favori et refuge.
Alma: pastèque fraîche et sucrée.

Elles ont profité de la Fancy Fair.

dimanche 14 juin 2015

Sketches of my sweethearts - Things I Found





















 



 


























Des histoires mystérieuses et éphémères, qui ponctuent notre maison, nées de l'imagination de mes filles. Je ne sais pas pourquoi ni comment. Elles disparaissent et renaissent au gré de leurs fantaisies. Parfois je les fixe.

vendredi 12 juin 2015

Mais où est donc Chantal?


Ça fait déjà un petit temps cette histoire.

Un dimanche, cimetière d'Ixelles, La Bastoche, l'envie de manger un bout à quatre.

On choisii une petite table vers le fond, avec banquette et des chaises aussi. On passe commande de pâtes, steak et frites, bières et de l'eau pour les chouquettes.

Les filles sont cool même si elles s'agitent un peu et se chamaillent brièvement. Les chaises se font musicales, chacun cherche son chat et sa place. A l'époque Lola a cinq ans et Alma tout juste deux. Rien d'ingérable. Les parents restent cool.

On mange tranquillement, après découpage des hamburgers, répartition des frites et un moment de flottement sur qui boit dans quel verre.

Après le repas Lola étend ses jambes sur la banquette à côté de moi, entre digestion et ennui. Je lui dis que ça ne se fait pas, elle les retire. Elle balance les jambes en tapant ses pieds. Je lui signale que ça pourrait déranger les autres personnes. Elle me regarde et arrête. Les filles ont envie de bouger. Normal. 

Môman veut terminer son café et se prépare le plus sereinement à réduire en miettes les voisines de la table d'à côté. Môman a déjà dit à Pôpa de ne pas s'emballer, qu'elle s'en chargeait.

Oui, je m'attaque parfois aux vieilles. Mais seulement quand la bienséance le nécessite.

Parce que voilà, tout le repas elles n'ont eu cesse de reluquer notre table. On aurait pu croire avec bon sens qu'elles étaient charmées par ces deux adorables petites filles. Point du tout. Tout le repas ça n'a été que coups d'oeil suivis de commentaires jugeant sur mes deux adorables petites filles. Mes adorables petites filles. Elles ont passé tout ce temps à anticiper ce que mes filles pourraient bien faire qui les dérangerait dans leur quiétude dominicale. Tant et si bien qu'à force de ne faire que nous regarder et faire des commentaires indélicats elles se sont convaincues elles-mêmes que nous les dérangions en occupant leur espace personnel. Sourcils levés, lèvres pincées, moues désapprobatrices et - comme elles sont vieilles - commentaires chuchotés pas si discrètement que ça, faute d'une ouïe perçante.

Moi j'ai l'ouïe perçante.

J'ai gardé mon calme pendant 45 minutes. J'ai lancé quelques regards apaisants puis froids, enfin de mise en garde.

Et puis 'ding', point de non retour. "Heureusement que Chantal n'est pas là (...) ce qu'elle dirait (...) Chantal n'aurait jamais supporté!".

Je repose ma tasse de lait russe, finie. Le père embarque les enfants vers la caisse. Le regard qu'on se lance nécessite 15 ans de vie commune. Il sait. Il lui est clair qu'on ne repasse pas par la table et que quoi qu'il arrive, il s'empressera de mettre les enfants à l'abri.

Je passe la bride de mon sac sur l'épaule, m'essuie délicatement le coin de la bouche, je me lève et me retourne vers la table d'à côté. Je prends appui dessus de manière détendue et je commence,  "Mesdames". Elles lèvent les yeux avec un regard poli et un sourire convenu que l'on pourrait presque imaginer sympathique.

"Vous avez passé toute l'heure à regarder ma famille ostensiblement, vous vous êtes permis de faire des commentaires désobligeants, injustifiés, exposant les oreilles de mes filles à ceux-ci, votre attitude est grossière et il semble évident qu'en la matière vous êtes très mal placées pour donner des leçons ou parler de mes enfants, vous n'êtes que deux vieilles bonnes femmes aigries, je suis fière de mes filles, remarquablement équilibrées et respectueuses de leur environnement et s'il y a quelqu'un ici qui devrait se plaindre des autres, de vous, c'est bien moi!". 

Le O de stupéfaction sur leur visage n'avait pas de prix.

"Encore une chose, si Chantal avait été là, je lui aurais dit d'aller se faire foutre et vous avec, sur ce, bon dimanche".

Quand je suis partie, leur tournant le dos, digne et fière mère, je les entendais hoqueter, choquées, sonnées, vitupérant des paroles que je n'ai pas pris la peine d'écouter ni de retenir. 

J'ai ri en sortant de La Bastoche. Je ris encore en y repensant. Et oui bien sûr, j'irai encore manger là-bas, avec mes filles. Je n'ai pas peur de Chantal. 

lundi 8 juin 2015

23/52


A portrait of my children, once a week, every week, in 2015

Lola: Raiponce
Alma: Elle chante, chante, chante ce refrain qui lui plaît.

Elles aiment avoir de la compagnie. 

Here's the link to Jodi's 52 Project of the week. Enjoy!

lundi 1 juin 2015

22/52


A portrait of my children, once a week, every week, in 2015

Lola: j'aime ce regard tourné vers son père.
Alma: j'aime ce petit corps tout en courbes.

Elles sont libres dans le soleil.

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